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Molecular Cell

05 January 2023

Pseudouridylation d'ARN programmable et sans CRISPR pour supprimer les codons de terminaison prématurée

Jinghui Song^1,9,10, Liting Dong^1,2,9 ,Hanxiao Sun^1,9 ,Nan Luo^1,9 ,Qiang Huang^1,9 ,Kai Li^1,2,3 ,Xiaowen Shen² ,Zhe Jiang¹ ,Zhicong Lv¹ ,Luxin Peng⁴ ,Meifang Zhang⁵ ,Kun Wang¹ ,Ke Liu⁶ ,Jiaxu Hong⁷ ,Chengqi Yi^1,2,8,*

10.1016/j.molcel.2022.11.011

Cette image représente une fable traditionnelle chinoise consistant à « ajouter des yeux à un dragon ». Lorsque Zhang Sengyao, un célèbre peintre chinois de la dynastie Liang, a ajouté les yeux manquants à un dragon peint (ressemblant à un ARNm simple brin) sur le mur, celui-ci a pris vie et s'est envolé dans les nuages, démontrant l'idée selon laquelle résoudre des points cruciaux conduira à une percée. En même temps, le dragon est un élément essentiel de la Fête du Printemps, qui représente l’attente du peuple chinois pour une vie meilleure. Dans ce numéro de Molecular Cell, Song et al. (139-155) signalent un éditeur de base d'ARN programmable et sans CRISPR, RESTART, pour supprimer spécifiquement la terminaison de la traduction induite par PTC. RESTART exploite la machinerie snoRNP de la boîte H/ACA (le pinceau) pour le ciblage de l'ARN (dragon) et la pseudouridylation (yeux). Les PTC édités en pseudouridine (Ψ) sont ensuite lus, un peu comme pour donner vie au dragon.